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La gaufre de Liège appréciée au pays des churros
Sudpresse - L.D.
/ 4.08.2011
Sudpresse - L.D.
La Belgique est reconnue pour sa “ gastronomie gourmande ”: frites, gaufres, chocolats font partie de notre patrimoine culinaire et nombreux sont les pays qui nous envient ces douceurs. Eva Echevarría l’a bien compris avec son stand “ Sabores Belgas ”...
Eva Echevarría, une Liégeoise d’origine espagnole, décide il y a deux ans de partir vendre nos produits dans son pays de cœur, l’Espagne. “ Comme j’ai de la famille là-bas, j’ai toujours voulu faire quelque chose en Espagne ”, explique la Liégeoise. L’idée germe alors: pourquoi ne pas ouvrir un stand de spécialités belges dans un centre commercial espagnol? Le repérage débute alors, les rencontres avec les gérants s’enchaînent pour finalement obtenir un premier “ oui ”.
En septembre 2009, elle ouvre le premier stand “ Sabores Belgas ” (Saveurs belges) dans un centre commercial à Oviedo, une ville du nord de l’Espagne. Deux mois plus tard, un deuxième stand est ouvert du côté de Gijon. “ Je me suis installée dans la région des Asturies car ma famille s’y trouve. De plus, dans cette région, il y a une culture de la gaufre “ festive ”, qui ressemble plutôt à la gaufre de Bruxelles.
L’idée était donc de vendre une gaufre de tous les jours comme celle de Liège ”, raconte la jeune femme.
Et cette gaufre, elle est typiquement liégeoise: “ La pâte qui sert à la confectionner provient du fournisseur “ So Good ” (N.D.L.R: le même qui approvisionne de nombreux revendeurs de notre région.) ” Après quelques problèmes logistiques, le stand à Oviedo a dû fermer. Celui de Gijon, lui, est toujours d’actualité et marche plutôt bien.
Mais comment les Espagnols réagissent-ils à ce produit méconnu? “ Au début, ils sont assez perplexes. Ils ne connaissent pas le produit. Ils sont habitués à mettre de la crème ou du chocolat sur leur gaufre. Mais nous souhaitons garder la tradition, c’est-à-dire une gaufre nature. Une fois qu’ils y goûtent, ils reviennent, satisfaits ”, se réjouit Eva Echevarría.
Si le projet connaît un certain succès, la gérante reconnaît tout de même que la crise économique se fait ressentir: “ On vend toujours bien, mais le stand fonctionnait beaucoup mieux l’année passée. ” Crise ou pas, espérons que nos saveurs belges continuent de rayonner hors de nos frontières.
