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Quick a 40 ans: les insolites

Sudpresse - E.M.S.
/ 10.10.2011
Une expo sur les 40 ans de Quick. C’est ce que propose la chaîne de restauration rapide depuis jeudi sur le site de Tour et Taxis. Le visiteur pourra y respirer une bouffée de nostalgie au travers d’affiches, photos, spots de pubs liées à l’histoire de l’enseigne... L’occasion pour La Capitale de vous conter, avec l’aide d’un ancien de la maison, engagé au milieu des années 70, Paul Synquintyn, responsable Qualité et Environnement chez Quick, dix anecdotes liées aux débuts et à l’évolution de Quick en Belgique et à Bruxelles en particulier.
Au début, les gens regardaient par la fenêtre
Lors du lancement des premiers restaurants, la formule des Quick était une nouveauté. La population n’était pas habituée à ce type d’établissements, qui avaient pignon sur rue aux USA. Mais, les citoyens étaient quand même curieux. “ C’est pourquoi ils regardaient par la fenêtre pour voir ce que c’était, avant de rentrer ou pas ”, raconte Paul Synquintyn.
Les clients apportaient leurs couverts
Les premiers restaurants ont été lancés en 1971, à Schoten et Waterloo, avant Bruxelles. “ L’habitude à l’époque était de manger avec des couverts ”, raconte Paul Synquintyn. “ Comme chez Quick, il n’y en avait pas, les clients apportaient leurs fourchettes et couteaux de la maison. Ils ignoraient qu’on mangeait avec les mains. ”
Les clients ne débarrassaient pas
Dans les années 70, “ les clients étaient habitués à ce que le serveur débarrasse les tables. Ils ne concevaient pas qu’il fallait le faire par soi-même ”, se souvient notre directeur. “ Il a fallu créer des affiches pour expliquer aux clients qu’il fallait manger avec les mains et qu’il fallait aussi débarrasser les tables! ”
Quick, ce n’est pas un frit-kot!
Au tout début, les clients débarquaient chez Quick “ en commandant tout ce qu’on peut trouver dans un snack classique. Ils ne comprenaient pas, là non plus, la différence entre nos restaurants et les friteries. ”
Pas de cadeaux pour les enfants!
Les gadgets pour enfants et les plaines de jeux n’étaient pas envisagés, au démarrage de l’enseigne. “ Quick voulait prendre ses distances avec la concurrence ”, telle que celle de McDonald’s. “ Au début, les seules activités pour enfants étaient trois magiciens envoyés sur place lors de certaines occasions. Mais, loi du marché oblige, la Magic-box a dû faire son apparition... ”
Des casse-têtes pour enfants aux années 1980
Les premiers gadgets pour enfants étaient des casse-têtes en carton. L’avantage principal: “ Les matières premières n’étaient pas chères, il ne fallait pas acheter en Chine ”, raconte Paul Synquintyn.
Pommes de terre coupées à la main
Lors du lancement de l’enseigne, les pommes de terre “ étaient épluchées et coupées à la main dans la cuisine ”, nous dit le directeur.
Au Drive-in, ouvrez les fenêtres SVP!
Arrivant aux premiers Drive-in, les clients savaient qu’ils pouvaient faire leurs commandes dans leur voiture. Mais, ils ignoraient qu’il fallait baisser les vitres et parler dans une machine. “ Les employés devaient faire des gestes bien visibles pour leur faire comprendre qu’ils n’entendaient rien. Ensuite, les clients passaient pour la deuxième fois leurs commandes, cette fois-ci avec les vitres ouvertes. ”
Tintin et Schtroumpfs toujours d’actualité!
Paul Synquintyn se rappelle très bien des années 1980 et des gadgets que les restaurants Quick offraient aux enfants. Il pense notamment à Tintin et aux Schtroumpfs. “ Mais, actuellement, on leur offre aussi des jouets Schtroumpfs et Tintin. Les modes reviennent, paraît-il ”, s’exclame-t-il avec un grand sourire...
Les Quick à deux doigts de fermer
Au milieu des années 70, peu après l’ouverture des premiers fast-food, “ la direction s’est posé la question de la fermeture des Quick. Décision a alors été prise d’ouvrir des restaurants dans les centres-villes, comme à Bruxelles. C’est cette option qui a sauvé l’enseigne. ”