Traçabilité de nos légumes

À cette époque de l’année, la plupart des concombres vendus en Belgique sont issus de cultures internes, et plus particulièrement de Flandre. De fin mars à fin juin, ce sont principalement les Pays-Bas qui complètent les lots de marchandises. L’Espagne nous fournit plus de concombres de fin septembre à fin décembre.

Mais comment être certain qu’aucun concombre espagnol incriminé ne soit entré sur le territoire belge? “ Parce que les lots qui présentaient la bactérie Eceh ont été identifiés ”, répond Pierre, le porte-parole de l’Afsca, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire. “ Et la Belgique n’a reçu aucune alerte européenne comme quoi un de ces lots, en tout ou en partie, avait pénétré sur notre territoire ”, précise-t-il.

Contrôles

Il faut savoir que seuls les aliments provenant de pays hors communauté européenne sont systématiquement analysés à leur entrée en Belgique. Que ce soit par route, par air ou par mer. “ Mais pour les denrées européennes qui circulent dans la zone Schengen, une traçabilité est exigée ”, poursuit Pierre Cassart.

Maintenant, on ne peut jamais être certain de rien. Comme on le voit, les trois cas suspects de contamination en France ont été observés sur des personnes rentrant d’Allemagne. Il est impossible d’empêcher des particuliers et même des marchands de légumes d’aller acheter des concombres de l’autre côté de la frontière.

“ Cela dit, l’agence fédérale pour la sécurité alimentaire organise régulièrement des contrôles. Non seulement dans les grandes surfaces et l’Horeca mais aussi dans les criées de fruits et légumes du pays. L’an dernier, pour ce qui est des légumes, nous avons procédé à pas moins de 827 contrôles. Aucun d’eux ne s’est révélé positif ”, rassure Pierre Cassart.

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