Paul Fourier, de la Gourmandine, va vanter la cuisine belge aux Américains

“ Il n’y a pas que la cuisine française. La cuisine belge est aussi très bonne. Nous avons acquis un savoir faire, nos produits sont bons... C’est un peu de tout cela que je vais parler; ” Paul Fourier est cuisinier. Depuis dix ans, on le trouve derrière les fourneaux de la Gourmandine, à Nassogne. Pour faire tourner l’hôtel-restaurant, il peut aussi compter sur le soutien indéfectible de son épouse Joëlle.

Le 5 mars prochain, Paul Fournier représentera la gastronomie belge à Washington. “ Je vais participer au Festival de la Francophonie qui se déroule chaque année là-bas, commente Paul. Le premier coup de fil remonte à décembre. On m’a demandé si cela pouvait m’intéresser. J’ai répondu “ oui ” sans hésiter. Comme je parle assez bien l’anglais ce sera un atout. ”

Washington, Paul Fourier connaît bien. Il y a passé deux ans comme cuisinier privé de l’ambassadeur de Belgique (cf. ci-dessous). “ Ce voyage me permettra de revoir tous les amis qui s’y trouvent encore, ” précise-t-il.

Sur place, le Nassognard devra d’abord effectuer deux démonstrations. Le lundi 5 mars, il se rendra à l’académie culinaire de Gaithersburg. “ C’est l’une des dix meilleures écoles hôtelières du pays. Leurs élèves disposent d’impressionnants moyens, ” commente Paul. Sur place, il devra présenter des plats typiquement belges.

“J’ai choisi de leur présenter une poêlée de Saint-Jacques, endives confites et moutarde de la région de Gand. À l’exception de la moutarde, que je vais essayer d’emporter dans mes bagages, je dois pouvoir trouver tout sur place. ” Le second plat présenté sera un saumon à la sauce Rodenbach, choux de Bruxelles et lardons. On en salive déjà!

Le lendemain, une seconde démonstration est prévue. “ Mais pour des restauratrices, cette fois. Vu le peu de temps dont je dispose, j’ai choisi de leur préparer une tomate crevettes. Les Américains n’ont pas trop l’habitude de travailler les crevettes grises. Pourtant, à chaque fois qu’on leur en servait à l’ambassade, ils en raffolaient. ”

Le séjour se clôturera par une conférence où le Nassognard devra parler de “ l’art du bien manger en Belgique ”. “ Sur les 120 places, 85 sont déjà réservées, ” signale Paul. Le succès sera donc au rendez-vous.

Le chef espère que ce voyage lui ouvrira quelques portes. “ J’aime beaucoup faire des démonstrations. Ce serait chouette de pouvoir être invité dans l’une ou l’autre ambassade pour montrer les atouts de la cuisine belge, ” conclut-il

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