Une clientèle avisée qui sait que ce que le Whitlock propose ne peut être que bon

Vous en connaissez beaucoup des établissements où le deuxième verre, quelle que soit la boisson, est gratuit le vendredi entre 18 et 19h (the « Happy Hour ») ? Où le patron propose toujours un choix de deux vins blancs et de deux vins rouges à déguster au verre ? Où le plat du jour à neuf euros est le fruit d’une cuisine recherchée ? Où les premiers jeudis du mois les soirées se terminent sur la piste de danse autour de quelques musiciens de jazz ou de rock ?

Présent au carrefour du boulevard Brand Whitlock et de l’avenue George Henri depuis septembre 2008 seulement, mais enrichi d’une longue expérience dans la restauration bruxelloise, Vlado Najdanovski n’a pas attendu longtemps pour imprimer son café-grill de sa griffe. « Un accueil convivial, des gestes simples mais attentionnés, des produits de première fraîcheur... C’est avec ça que je me suis fait une clientèle fidèle. Les gens ressortent toujours satisfaits de mon restaurant ».

Une clientèle avisée qui sait que ce que le Whitlock propose ne peut être que bon : du Pinot noir de Macédoine au jus de gingembre frais, des spare ribs légèrement caramélisés (à volonté) aux viandes grillées au charbon de bois, ou n’importe laquelle des suggestions figurant sur une carte qui vit au jour le jour. « Le produit change quand... il est épuisé », lance, en toute logique, le patron, qui propose depuis début mai un plat plus estival : les langoustes grillées. « Simplement coupées en deux, avec une salade et des petits légumes. A manger sans chichis... » Des chichis, il n’y en a pas non plus dans la décoration.

Les murs bruts sont garnis d’agrandissements de photos du vieux Bruxelles et le mobilier, chaises ou tabourets, volontairement griffé afin de donner un peu de patine à l’ensemble. Mais si vous préférez le grand air, la terrasse, joliment fleurie, vous accueille d’entrée avec le sourire de la serveuse et une bonne petite bière fraîche au fût, l’Estaminet, qui a reçu la Médaille d’Or des Pils en 2011. Rien que ça !